Irish Roots in Old Québec
This marker has text on both sides of the panel.
Side A
Irish Roots in Old Québec / La présence irlandaise dans le Vieux-Québec
English:
The Story in Brief
History notes that the first Irish in Quebec City were soldiers in the French army and, later, soldiers and officers of the British garrison. By 1815, the newcomers were mostly Protestant business people and craftsmen. Around I830, Irish immigrants were mainly Catholic and of more modest means. Massive emigration from Ireland, which was plagued by famine and disease, was a phenomenon of the 1840s. By 1871, some 12,500 Québec City citizens were
of Irish origin.
Today, millions of North Americans of Irish descent view Quebec City and Grosse-Île as sacred to the memory of the 19th Century Irish diaspora in North America.
Irish Institutions Take Root
Back in 1760, Protestant Irish immigrants joined the various institutions of the British community
in Quebec City. In 1859, they set up their own Irish Protestant Benevolent Society. Commemorative plaques can be seen in many Anglophone institutions honouring the contribution of these sons of Ireland.
Around 1830, the burgeoning Irish Catholic community created a network of religious, social, and cultural institutions which, for the most part, are still in existence today.
The cornerstone of the first St. Patrick’s Church ② on rue Sainte-Helene (now McMahon) was hastily laid in 1832 during a cholera epidemic. The presbytery ③ on rue Saint~Stanislas was a
few steps from the residence ④ of Father Patrick McMahon, the first pastor and thus founder of what many consider the first national Irish church in Canada.
The elderly and the orphans, quite numerous in the 19th, were housed in rented premises on rue Saint-Stanislas ⑤. Founded by Anna Bradley and a group of lay women, Saint Brigid‘s Home moved to a new site on Grande-Allée in 1858. In 1884. an imposing, new school ⑥ was built across from the church to replace the earlier school on rue des Glacis ⑦.
St. Patrick‘s Day was celebrated for the first time in Québec City on March 17, 1765, by the Protestant Irish officers of the British garrison. Later, and for more than a century, St. Patrick‘s Literary Institute ⑧ organized the events surrounding the celebration, including masses, parades, banquets, and stage shows.
Today, St. Patrick's Day has become increasingly at festive occasion for Quebec City citizens of all origins, living testimony to a shared heritage.
French:
Une histoire à découvrir
Les premiers Irlandais à s'établir à Québec sont des soldats de l'armée française et, ensuite, des soldats et officiers de l'armée britannique. Vers 1815, les Irlandais qui débarquent sont généralement protestants: gens d'affaires et de métier. Après 1830, ils sont de statut social modeste et majoritairement catholiques. L'émigration massive d'Irlande, marquée par la famine et les épidémies, date des années I840. En I871 , la ville compte 12 500 citoyens d'origine irlandaise.
Aujourd'hui, des millions de Nord-Américains de souche irlandaise considèrent Québec et Grosse-Île comme des hauts lieux de la diaspora irlandaise du l 9ᵉ siècle en Amérique.
Des institutions bien enracinées
Dès 1760, les immigrants irlandais protestants s'intègrent aux institutions de la communauté
britannique de la capitale. Néanmoins ils créent, en I859, la Irish Protestant Benevolent Society pour soutenir leurs propres œuvres. On voit des plaques témoignant de la contribution de ces fils d‘Irlande dans plusieurs institutions anglophones
de la ville de Québec.
De son côté, la communauté irlandaise catholique naissante se dote, à partir de 1830, d'un ensemble d'institutions qui, pour l'essentiel, poursuivent leur œuvre aujourd'hui.
La pierre angulaire de la première église catholique St. Patrick ②, rue Sainte-Hélène (aujourd'hui McMahon), est posée en 1832 durant une épidémie de choléra. Le presbytère ③, rue Saint-Stanislas, est à deux pas de la résidence ④ de l'abbe’ Patrick
McMahon, pasteur fondateur de ce qui est parfois considéré comme la première paroisse nationale irlandaise au Canada.
Les personnes âgées et les orphelins, nombreux au 19ᵉ siècle, sont logés dans une maison louée, rue Saint-Stanislas ⑤. Cet asile est l'oeuvre de Mme Anna Bradley et des dames de la paroisse. Le foyer Saint Brigid's Home est déménagé sur la Grand Allée en I858. En I884, une imposante école ⑥, construite de biais par rapporta à église, remplace celle de la rue des Glacis ⑦. La Saint-Patrick est fêtée pour la première fois à Québec le l7 mars I765 par les officiers s irlandais protestants de la garnison britannique. Plus tard, et ce durant plus d'un siècle, le St. Patrick's Literary Institute ⑧ assure la fête nationale en organisant messes, défilés, banquets et spectacles.
Aujourd‘hui, la Saint-Patrick est de plus en plus une fête pour l'ensemble de la population de Québec. toutes origines confondues. File témoigne d'un héritage commun toujours vivant.
Side B
The Irish Settle and Flourish / Les Irlandais s'installent et laissent leur marque
English:
"Little Irelands"
Because of the many marriages between Irish immigrants and Francophones, many experts believe that some 40% of Québecers have an ancestor of Irish descent. As can be seen on the map of the area around Quebec City, immigrants from Ireland settled widely and gave Irish names to numerous towns and villages, including Armagh, Coleraine, Saint-Adrien, Sainte-Brigitte-de-Laval, Saint-Patrice-de-Beauriyage, Shannon, and Saint-Malachie.
On the Waterfront and Beyond
In I9th Century Quebec City, economic activity centred on shipbuilding, and the lumber trade. Irish Protestants were involved in shipbuilding, as were many French Canadians. The newly arrived Irish Catholics gravitated towards the more dangerous work on the docks. In 1862, they created the Québec Ship Labourers Benevolent Society, considered to be the most powerful union in Canada in the 19th Century. Irish women were particularly active in service trades such as rooming houses, millinery, teaching, and domestic service. In due course, the local economy and professions included many Irish families such as: the Boswells, Breakeys, Burns, Caldwells, Delaneys, Dinans, Dinnings, Leonards, Maddens, Maguires, MacDonalds, McKennas, McInenlys, Nesbitts, Nielsons, Noonans, O’Farrells, Olivers, Parkes, Pembertons, Quinns, Timmonys, and Welchs.
The Irish in Public Life
Many well-known Irishmen were involved in the Patriots Movement or participated in other political reforms of the 19th Century. Among them: Cannon, Lester, McGreevy, O'Callaglan, Ryan, and Shehyn. Two Irishmen, Charles Alleyn and Owen Murphy, were elected Mayor of Quebec City in 1854 and 1874 respectively. Since 1867, Irish Quebecers from the city and surrounding area have been prominent in the judiciary and parliament, including Cannon, Carbray, Dawson, Delisle, Fitzpatrick, Flynn, Kaine, Mackasey, Mulroney, O’Gallagher, O’Neill, Power, Ross, and Saint-Laurent. A few became Prime Minister or ministers of the Crown. Some Irish families have provided candidates for political ofiice in Québec City and Ottawa generation alter generation to this very day.
French:
Des Irlandais font souche au Québec
Selon plusieurs spécialistes, 40 % des Québécois ont un ancêtre de souche irlandaise. Les traces de l'immigration irlandaise sont évidentes, notamment dans la toponymie québécoise: Armagh, Colleraient, Saint-Adrien-d'Irlande, Sainte Brigitte-de-Laval, Saint-Patrice-de-Beaurivage, Shannon, Saint-Malachie.
Gagner sa vie à Québec au 19ᵉ siècle
Au l9ᵉ siècle, l'activité économique á Québec tourne autour de la construction navale et de
l'exportation du bois. De nombreux Irlandais protestants travaillent á la construction des navires tout comme bon nombre de Canadiens français. Les Irlandais catholiques, fraîchement débarqués, trouvent d’abord un emploi comme débardeur. En 1862, ils fondent la Québec Ship Labourers Benevolent Society, considérée comme le plus puissant syndicat au Canada au 19ᵉ siècle. Les femmes irlandaises sont particulièrement actives dans les entreprises de services, entre autres comme tenancières de maisons de pension, modistes, enseignantes et domestiques. Avec le temps, les familles irlandaises rejoignent tous les secteurs de l'économie. Certaines d’entre elles se nomment Boswell, Breakey, Burns, Caldwell, Delaney, Dinan, Dinning, Leonard, Madden, Maguire, MacDonald, McKenna, McInenly, Nesbitt, Nielson, Noonan, O’Farrell, Oliver, Parke, Pemberton, Quinn, Timmony et Welch.
Des citoyens actifs
sur la scène politique
Plusieurs personnalités irlandaises militent dans le mouvement des Patriotes et sont associées aux réformes politiques du 19ᵉ siècle dont Cannon, Lester, McGreevy,O'Callaghan, Ryan et Shehyn. Deux Irlandais sont élus à la mairie de Québec: Charles Alleyn en 1854 et Owen Murphy en 1874. Après 1867, des descendants des Irlandais de la région accèdent à la magistrature ou sont député, ministre ou premier ministre à Assemblée législative du Québec ou à la Chambre des Communes à Ottawa: Cannon, Carbray, Dawson, Delisle, Fitzpatrick, Flynn, Mackasey, Mulroney, O’Gallagher, O'Neill, Power, Ross et Saint-Laurent. Certaines de ces familles irlandaises fournissent de génération en génération des hommes et des femmes politiques au Québec et au Canada.